Rimes de merde
Je me noie dans l’ivresse
Au bord du monde
Toujours les mêmes phrase,
Toujours les mêmes mots.
Alléas alambiqués,
Allé retour dans mon désert
Putain le monde est compliqué
Ma peinture morte, mon rêve asséché
Assiégé par tant de vide, de néant, d’absences incontrôlées
J’emmerde ma vie, entre guillemet
Je souris déjà.
Soleil brûlé comme les sourires qu’on oublis pas
Frisson asservi de tourment
Et d’illusion beantes
Je me retrouverai toujours là,
Pourquoi j’écris
Je me retrouverai toujours ici
A flancher, le sang impur,
Sur mon clavier,
A me louper.
A trop penser de moi,
A crever.
Pourquoi je meurs tout le temps, putain ?
Pourquoi je dors pas ?
Pourquoi je me réduit à être cette partie de moi
A devenir , ce qui, hier, était un silence endormie
Brume de fantaisie
Je frise l’abstrait, je ris exprais.
Franchir le pas, le cap invisible,
Moi l’invincible
Ma folie tu parles,
Je suis ma cible.
Ne me loupes pas,
Mon tendre
Ma dechirure,
Insolente
Je t’ecorche de mes mots
Excuses mon dbordement
T’façon j’emmerde ma vie et ses desagrément
Ma folie
J’emmerde, je vis.
Seerre tes maijns pour moi, force le sourire
J’ai pas envie de rire
Malgré ce que je dis.
Ma vie n’est pas drôle,
Et ma vie est fleurie
Mon verre se vide
Et moi j’me bride
Crève un soir sur deux
Et je me commande pas
Je prie la voie lacté ou mon cœur
De ne pas tomber trop bas,
De ne pas me tromper
Au moins de prévenir,
A chaque fois
Et je passe me nuits
Avec au creux de mes seins,
Un trop plein d’effroi
Que je dissimule sous
Un trop plein d’exploits.
Trop peu d’espoir.
Allez, suivez la musique,
Y en a plus pour longtemps,
Ma complainte s’effrite avec l’air du temps,
Je finirai à genoux dans ma merde,
Avec mes rêves à la dérive
C’est bien pour ça que la vie, je l’emmerde
Et pour tout ce qui reste, eh ben j’avise…..