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NullE PaRt
NullE PaRt
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30 août 2010

Même qu'on se dit souvent...

Quand on a que l'amour
pour meubler de merveilles
et couvrir de soleil
la laideur des faubourgs

 

quand on n'a que l'amour
a offrir à ceux-là
dont l'unique combat
est de chercher le jour


Je me retrouve vraiment là, comme une petite fille qui mouille ses draps, de peur, de solitude, comme si sa mère lui avait lâché la main pour la toute première fois. Un sanglot sur la joue.

 

J’ecoute les gens, tout le monde, mes proches, raconter autour de moi, leur peur, leur tristesse, leurs traumatismes qui se ressentent même inavoués, avec des mots tellement sincères et bien choisit qu’il reste gravés en nous et que le boulot est bien fait car nous, ça nous marque, parfois ça nous bouleverse. Eux, ça les dechargent de ce poid, comme par transposition d’emotion, le temps de l’etonnement et de la surprise, et de l’effroi, ou de l’emotion tout simplement qui se produit en nous même. C’est au moment ou je reçois ce poid, que je me dis que c’est util de parler, ça fait tellement du bien, je ressens presque la satisfaction, la delivrance, la legereté ephemère de la personne en face de moi, et je l’envie. Personne n’entends vraiment mes histoires, j’aimerai me dechargé desfois, ressentir la legereté. J’ai essayé de rares fois sans avoir choisit, un peu malgré moi car ça me tombait dessus comme ça, mais sans vraiment y parvenir, sans aller jusqu’au bout, et sans ressentir la legereté, cette delivrance. Je restait là un peu trahie par moi-même, un peu dans ma merde, comme enbourbée dans des souvenirs et emotions vaseuses, pire que tout, pire qu’avant d’ouvrir la bouche, alors à quoi bon. J’admire leur courage et ça me fait mal quand j’assiste à ce genre de spectacle, je me sens concernée..et exclue. Ça me renvoit à mes angoisses. Au fil du temps j’oublie, mais tout ça me ronge. A ces cotés, je suis limpide, claire, et sans bavure, c’est ça, ma forme de soulagement. J’apprécie être dans ses bras, protégée, loin de mes démons, mes pulsions destructrices. Mais là, juste après des transpositions d’emotions, et par ailleurs, le retour à mes angoisses, là, j’y pense, je le sens loin de moi, tellement loin qu’au moment ou je l’écris les larmes coulent. S’il il n’avait pas été là je ne sais pas ce que je serai devenu. Ça m’arrive d’y penser et je crois que la bombe à retardement aurait explosée. Il est arrivée dans ma vie et je ne comrpends toujours pas, au bout d’un an et demi, ce qu’il en a fait de cette bombe interieure? Ou est ce qu’il a planqué tout ça ? Mes souvenirs encrassés… C’est bizar je me sentais completement à l’abris depuis notre rencontre. Et là, après tout ces dechargement sur moi, d’emotions exterieures, et du fait qu’il soit loin, très loin, trop loin, je me rend compte que ça ne m’a pas quitté, que je ne suis pas guéris. pas vraiment. Je me sens flipper au fond de moi c’est horrible, frissoner interieurement. J’ai peur de me voiler la face,e t que tout ça me pète à la gueule plus tard, bien plus tard, à un moment qui ne sera sûrement pas le bon. Et j’aimerai le preserver de ça aussi, pas que ça tombe sur lui, ce trop plein de debordement, et cette transposition d’emotion là. Elles ont tellement les mots pour dire, raconter ce qu’elles ressentent, tellement simplement. C’est pour ça que j’ai commencé à pleurer d’ailleurs. De frustration.

 

Ma vie n’a plus aucun sens sans lui. Et les filles ne m’en voulez pas pour ce que je dis, car bien sûr que vous apportez du sens à ma vie, heureusement. Mais je veux dire par là qu’il est arrivé tellement brutalement, d’un seul coup, sans me prévenir, sans prévenir ma vie. J’avais même pas idée que ça puisse exister quelque chose comme ça, une aussi belle connection des existences, de deux existences qui ne se connaissaient pas. Comme l’atome qui manquait à mon corps, et celui qui avait tout vu, qui savait dèjà tout, qui était là en moi bien avant, spectateur de mon être, que je cherchais. Comme si le temps d’avant son arrivée était un temps d’errance. J’avais jamais penser à une connection, aussi parfaite de deux vies qui ne se conaissent pas pourtant mais qui s’emboitent comme ça, comme un electrochoque qui réveille l’âme. Une fois ou je discutait avec elle, on s’était dit :

 

c’est comme si chaque élément, chaque être était composés de plein de cellules. Ces cellules fonctionnent par paires, mais certaines cellules manquent à d’autres, qui ducoup se retrouvent seules, en errance constante et inconsciente. Puis tu rencontres des amis donc certaines cellules seules s’accordent très bien voire parfaitement avec certaines de tes cellules seules, ça fait des connections, desfois dans des discussions enflammées, desfois dans un sourires silencieux devant les enceintes. Et puis y a l’amour, qui, faut l’avouer,est une putain de raison de vivre.Tu rencontres un homme et franchement t’y crois parce que la plupart des cellules de cet homme font connection avec les tiennes et qu’à deux on se sent bien moins seuls. Mais, ça suffit pas. ça pourrait suffir, mais à un moment donné, ça court-circuite, peut être parce que vous êtes trop divergents et que vos cellules se sont trop eppuisées à rester soudés, elles ont grillées en quelque sorte. Et un beau jour, presque par hasard tu trouves, on ne sait pas comment, la connection PARFAITE.Un être avec qui TOUTES tes cellules, TOUTES, pas certaines, contrairement aux autres êtres que tu avais rencontrés auparavant, donc TOUTES tes cellules ont trouvées leurs paires, avec TOUTES ses cellules errantes. Chaque cellules est quasiment unique, c’est déjà difficile qu’une cellule trouve sa paire parmi celles d’autres êtres, alors que TOUTES trouvent leur seconde… Soit tu le sentais au fond de toi, et tu t’es senti poussé, comme par une force interieure vers cet homme, un inconnu, mais que tu penses connaitre finalement, soit par cet homme sur qui tu flash et c’est dans l’etreinte que vient cette révélation… Vos cellules se sont accrochées entre elles et c’est le choc des existences, l’union des âmes, la connection dans la collision, c’est spirituel, tu te sens elevée par la force de l’autre. Bref, vos cellules se sont trouvées.  

 

Lui m’a tellement remué interieurement, il m’a tellement poussé, mais de façon involontaire, par sa présence et sa façon de pensée dont je suis tombé litteralement amoureuse. Il m’a tellement fait naitre toutes mes révélations, surement due à l’electrochoc. J’ai pris un virage à 100 à l’heure . tournent interieur. J’ai mal d’être trop limité pour lui exprimer (et leur exprimer) ce que je ressens. C’est mon homme, j’ai envie de le crier et j’ai le sourire qui me vient quand je l’écris. J’aimerai tellement me confié sur tout. En face à face. Expliquer tout ce qu’il a fait pour moi. Quittes à en chialer au final. Je penses qu’elles le savent, mais je voudrais pourvoir le dire, même si elles le savent. Charger mon poid d’emotion. Je ne sais pas ce que je deviendrai sans lui. Rien de bien en tout cas. Au meilleur des cas, folle, bloquée dans le passé, et c’est peut être ce que je prefererai. Nan mais sans lui c’est plus possible.

 

 

 

quand on n'a que l'amour
pour tracer un chemin
et forcer le destin
a chaque carrefour.

 

quand on n'a que l'amour
pour unique raison
pour unique chansons
et unique secours.

 

amour4

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
Y
.. qu'on aura une maison, avec des tas d'fenêtres, avec presque pas d'murs. et qu'on vivra dedans, et qu'y f'ra bon y être, et que si c'est pas sûr.. c'est quand même peut-être.
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