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NullE PaRt
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11 octobre 2010

TRAVERS

Je suis en retrait du monde
Pour me noyer dans la vie
J’observe de loin la fourmilière
et cet amas de futilité
ces tours qui tremblent prêtes à claquer
Leurs têtes qui semblent prêtent à craquer

Moi je vais en ville
Comme un rat de laboratoire
humain moderne
Je rafle
ce qui reste de gloire
Dans les commerces
Sur les comptoirs
Dans le triste labyrinthe
entre les rues et les boulevards
Courez, courez
les bêtes folles,
avec vos cœur plein de crevasses
et vos cerveau à la ramasse.
Tout ces gout de chiottes
me foutent la gerbes
à gout amer de soleil noir
La rue me manque, mon désespoir.

Fumer ne me retient plus,
ne me contient non plus
Mon âme prête à déballer
sous leur soleil toxique,
Aux enchères, détournez moi
Monopolisez, accaparez
centraliser mes émois
Ils cherchent la thune
comme des chiens affamés
la gueule au sol,
les petites bêtes folles.

Toi tu nages
dans mon sourire tordu
Entre mes doigts déglingués
dans mon souffle distendu
Dans la meute
Tu sens mes larmes se démêler
Viens brûler dans ma gueule,
et oublier tout ça
Cramer l’oxygène
et ce qui reste de potable
 cherches bien
mes deux pointes oxydés
Moi j’absorbe, parasitée.

 

Fin.

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