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NullE PaRt
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31 mai 2007

Seulement pour les fous.

Comment fait on lorsqu'on est fou? que le monde crépite, que la foule agonise, que l'horloge bat la mesur pleine d'arrière pensées.perverses. Que la Nuit nous englobe au plus vite, cache l'Impure Extravagance d'un drap noir.Je suis seule.eeh merde. le même vynil qui tourne depuis des éternités. la même chanson en boucle dans la tête. Allongée au bord du fleuve. je suis seul, saoul.assez pour m'entendre rire. Le coeur à l'envers. Des nuages dans la tête. Si je voulais je n'attendrai que lui. Si je voulais.Mais il ne le saura pas car il ne le sait pas.Je finirai folle. ça fait combien de temps que je traine ça derriere moi? Combattre avec ma raison..mais merde!juste le hasard et ma fortune. Son d'harmonica dans la tête. Notes désacordées comme je les aime. Qui bercent ma ville, comme mon coeur qui tangue instablement et dangereusement, je vie d'une intermitable fête et de ta voix, de tes mots completements désordonnés. Je vais me perdre, me saouler de ma noyade et que la lune sourit jusqu'à ma mort. Je survivrai toujours face à moi même. Ivre dans la flotte, je danse en rêve, contre toi, dans cette obstinante musique. Les feuilles palissent et l'encre coule. Les feuilles palissent, créptitent, froissées par le vent. Genre...on dirais.Tant pis c'est pas grave on se réveillera demain, ça nous aidera. Je palpite par les tempes, martèlement lancinants, le sang qui bout au fond des veines.[elle adore cette situation] Est ce que je tremble vraiment ou bien c'est toi qui rêve? A moins que ce soit moi? C'ets moi qui [c]rêve. Je suis encore toute seule, une horloge et son faux sifflement dans le tympan gauche. Tu n'es même pas là pour entendre ce qui me tourbillone dans le corps. J'ai mal de chavirer. L'esprit qui divague et l'oeil qui vacille. Mon voyage se termine en doux-l'heure. Entre l'ivresse et l'aube Que je crains. TRop blanche sur ma jolie ptite gueule trop déboitée, sur la merveille du spectacle le rideau s'est levé, il se déshabille, l'artiste torturé se démaquille.  J'ai les articulations rouillées. Cacheé au fond de ma ville, elle qui m'a avalé. Mais c'est seulement pour les fous. Seulement pour les fous. Ceux qui s'y abandonnent et qui en perdent la mémoire. Qui agonisent de trop penser. Qui se tordent le cou pour rire en silence. Qui pleure face à la Nuit. Qui danse à en mourrir.

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