Sale Timbanque.

Et ça chante et sa danse. Et ça rigole pour un rien et ça jongle avec des morceaux de rêves. On a usé le pavé avec nos ambitions, nos godasses pleines de terres et de boue. Au moins je sais que demain je serais debout. Des larmes qui dégoulinent le long des mains, le long des joues car c’est avec la nuit que l’on joue mais aujourd’hui depuis toujours, Il parait qu’on avait peur du jour. L’étendard de la jeunesse est levé, largué les amarres vers les frontières oubliées.

Non, vous ne me le volerez pas mon sourire.

J’ai le cerveau qui va exploser. Labouré de bruits qui n’existe pas.
La vie continue, bercée par les guitaristes et l’odeur du haschich qui brûle entre mes doigts. On se ballade à travers les cha[nts/mps]. De temps en temps je me bas avec mon rat qui vient me mordiller l’oreille lorsque je dors à 15h du matin. Comme si il me priait de me lever sinon le soleil allait encore tirer la gueule devant mes yeux encore fermés et ma déambulation tâtonnante à l’affut du Nesquik. Je parle avec mon chat à longueur de journée parce que comme moi je crois qu’il sort d’une histoire. Je repeins des feuilles blanches de désir mystérieux. Je suis ruiné lamentablement, je cherche l’or aux quatre vents, la tête en l’air et le nez dans la poussière. Une pirate ratée, on pourrait dire ça. Pirate quand même. Ya deux mois j’étais Peter Pan et ya 5 mois Oliver twist. Bug dans le vynil de ma vie. T’façon je m’en fou, maintenant j’ai les cheveux violet.