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NullE PaRt
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16 septembre 2007

salsa de tortillas

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J’ai pas le sourire en arrivant là bas. C’est pas grave, personne ne s’en aperçoit. Petite ambiance de festival sympa, pas beaucoup de monde. Tant pis on s’inventera une foule avec nos rire. J’ai pas le sourire en arrivant là bas. Et en plus j’ai loupé Eux [en particulier Lui]. Tant pis. Tant mieux enfaite. Il parait qu’il ressemble au guitariste de Tokyo hotel. J’aime pas la comparaison mais ça me fait sourire malgré moi.
On commence par un «joint» juste pour se mettre dans le truc. Puis quelque petits verres par-ci, par-là. Et c’est parti !! SALSAA !! Et vas y qu’on roule des épaules et des hanches ! C’est bon, c’est parti. La musique nous emporte et on ne peut plus rien contre elle. Chacune de nous est prise de cet alanguissement qui nous fait sourire d’une drôle de manière et nous fait onduler en rythme. Je kiffe.

*Si, a mi me gustan las vacaciones*  répète-t-elle en boucle.

Après avoir discuté avec le dealeur de gaufrette à la fraise, on prend place près du kiosk. La musique bout encore dans mes veines, alors je continue à danser sur ce faux silence dans ma tête, mon verre de vin blanc entre les jambes. Puis les gens s’agglutinent tout d’un coup. L’appel. L’appel de l’appel. Percussion à gogo. Et , c’est la débandade…

[A présent c’est NOUS , les démons de minuit. Ou… les lapins. ]

Puis posée dans l’herbe.

Je suis bien. C’est ça, le mot. Mon état. Le leur. Enfin je pense. Bien. Agréable.
Reposée et enthousiaste, le coeur ouvert à la foule. Et puis, y a la Musique . Je me sens délicieusement fatiguée, bercée, prisonnière de l’alcool contre lequel je n’ose plus lutter. Tout est beau, tout est chaud et ça faisait longtemps.

Je suis seule, toute seule, indépendante, libre, sans Lui, sans Moi. Je me perds dans cette meute de Comme-Moi aux allures crispées et fluides, aux yeux perdus, écarquillés, braqués sur la scène. Drôle de scène. Ou l’artiste ne semble pas jouer son numéro. Ou l’artiste ne s’avère pas vouloir nous plaire, à nous, amusantes et insignifiantes créatures. Ou l’artiste parait échanger avec mon délire. Bien loin de la réalité. C’est MON Dieu. Je l’écoute, envoutée.
Si je suis son idée, sa pensée, son cerveau, ses yeux, ses mains et sa voix, alors la défonce est un art. Vivez au plus profond de vous-même et au plus profond des autres. Rencontrer et reconnaissez. Dissocier l’indissociable. Assimilez les vérités. Votre cerveau est un radar. Amusez vous à lire les codes cachés de l’attitude. Ce que l’on pense, ce que l’on dit , ce que l’ont fait. Vous savez tout. Osez discuter avec la folie qui vous guette, la Folie, c’est elle la Reine. La plus intelligente, la plus captivante. Stoppez vos craintes. Visitez ce que vous ne connaissez pas. Et ne regrettez jamais. Vous saurez tout.

Bref. Je m’égare dans « la Folie des drogués » Hinhin.Comprendra qui comprendra.

Puis. Ya Eux [en particulier Lui]. Que j’avais toujours pris soin d’éviter à cause d’une histoire que j’avais soigneusement inventé dans ma tête. Pourquoi ? Seulement pour me donner une raison. Seulement pour apaiser mon angoisse. Seulement pour calmer mon ego qu’en avait pris un coup et qui faisait semblant d’en avoir rien à battre. Puis ya Eux-en-particulier-Lui que j’ai accepté de recroiser. Je sais pas pourquoi. L’alcool aidant. Sans doute. On va dire. A ma grande surprise (enfaite je m’en doutais) je me suis bien éclaté avec l’autre. L’autre. Le marrant. L’intelligent. L’intéressant. Le sincère. Enfin bon. Confirmation confirmée.

Lui. Il était là. – Je sais pas quoi ajouter – Il est pas si bien que ça. Il est pas si con que ça. Il me fait craquer. Et je m’en tape.

La chute de mon histoire est merdique.

Et j’ai vomi. Dans l’herbe sur le bord de la route. En même temps que j’ouvrais la portière dans la nuit froide. J’ai vomi.

Oui, la chute de mon histoire est merdique.

Alors un ptit clin d’oeil. Encore une fois, pour le plaisir.
-A la derecha, A la izquierda, A los ojos, Al cielo, A los pechos, Delantera … AAAAAH ZOUKAAA !- 

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