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NullE PaRt
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22 mars 2008

Zygomatiques bloquées

L’origine du Peuple et sa métonymie. Et le frelon s’envole dans nos pensées acides. Intoxifié. Assis sur une feuille, il susurre et s’amuse à résoudre les énigmes d’un faux papillon qui flotte grâce à la md ma. Les tribus s’allient. Daguette se la joue zen, roule des pétards dans son hamac, construit des cabanes. Bill et Tiboiz se mélangent. Et moi, je joue aux cartes avec la solitude, vu les yeux qu’il pose sur moi. Elle, elle pose des alarmes à angoisse partout dans les arbres. Alors on se prend des oranges écrasées sur la gueule. Mais on rigole parce qu’on croit que c’est les mouettes, et même si dans le fond nan, mouettes rieuses et mouettes blafardes. Je me roule dans la boue avec mes souvenirs, et puis eux, et puis avec lui. Les visages obscurs nous regardent en riant, alors je souris pour les faire rire encore plus. Zygomatiques bloquées. Créatures crispées à double tranchants. Il divague avec sa poudre  rose et se fout des cailloux dans le nez. Adieux. A deux. Seul. Ou en groupe. Et on le foutra dans son chapeau ou sa cervelle si on est forts ou défoncés. Ou perdus. La métaphore des temps modernes nous fait halluciner. On passe par le stade pipi et l’Arène des Mondes. La cage aux fous est ouverte depuis tout à l’heure. Alors on zigzag sur les routes le pouce en l’air. L’Amour nous donne des ailes. Mais on se casse la gueule quand on croit avoir compris. Alors on fait des gâteaux au chocolat pour rassasier cette faim sans fin. On bat des cils et on la laisse croire, pour lui donner envie de pianoter des touches qui ne chantent plus.. Le souffle des fauves s’approchent de nos culottes. D’habitude c’est marrant mais là, ça fait peur. L’œil du Loup. Dont la beauté mystique nous attire comme un ément, comme l’Etoile d’Araignée à sa proie attire Arachnide. Et on réfléchit à deux fois, maintenant, avant de se lancer. Avant de planer. Avant de tomber. On digère. J’enlève son double de ma main en aspirant son trouble. La vie est drôle et même quand on pleure. C’est surtout une sale petite garce. Mais on sera toujours à cotés, dans les cris comme dans les cœurs. Dans l’écrit à toutes les heures. Le Loup m’attend près de la musique. Je respire le rêve à plein poumons. Et je lui souffle à la gueule dans ma tête. Parce qu’en vrai, je crains, c’est juste que j’me la pette. Il se lèche les babines et je fous le rêve dans ma poche. Des chiffres tournent et l’aiguille stagne sur un cadran sans fin. Synonyme d’infini. Et d’incompris. Eux, ils pianotent, faut plus s’en faire. Retour vers un passé étrange. Floue. On va par ou ? Je me retourne vers demain, vers le soleil qui se lève et ces pantins. Devant leur petites têtes de travers, mais qui sont tellement heureux comme ça. J’aime le silence. Et puis le bruit.

 

 

 

 

pens_es

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