Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
NullE PaRt
NullE PaRt
Publicité
Archives
9 octobre 2008

Et Paf.

 

Il est 9:00 du matin et le temps est resté suspendu au fond de ma tête. Contesté.

J'entends sa sonnerie de telephone souvent, à chaque coin de rue. façon de penser à lui. la musique est tout le temps en moi, s'énerve en moi et je m'ouvre pour une danse vers l'infini. infiniment petit. et infiniment rien.

Maintenant je sais pourquoi on s'amuse comme ça, au loin sur les collines et galaxies. J'comprend enfin la difference, et j'fais des compromis avec les autres et moi-même.

Je vois ce corps crispé, recroquevillé, les bras serrés sur mes jambes engourdies. J'ai vu un homme, cette nuit, au bord de l'inconscient. Et la figure du diable. pas celui de tout le monde, mais le roi d'un esprit mauvais, qui m'appartiens autant que Moi. J'avais peur, peur d'ouvrir la porte. Porte sans doute inexistante d'ailleur. peu importe. l'image était brouillée et saccadée. Mi-homme, et mi-animal même. j'ai pris peur avant même de l'apercevoir, ébranlé et aliené.

J'brûle des désirs qui s'émencipent, et je me ramasse à la pelle dans mon cendrier. Lui me ramasse à l'appel, et se méfit de ma fierté. A double tranchant m'a-t-il dit. Enfonce le couteau dans une plaie qui se pensait à demi-cicatrisée et moi je sens de tous cotés les remous du passé, qui crisent comme des bêtes enragées. Alors ses grandes mains interviennent, aggripent mon coeur au bord des larmes et retiennent les saccadements, à long terme l'explosion. Culpabilité, processus d'imitation et punition auto-infligée. L'idée tordue que j'ai du monde vient nourrir ses récits savants. et franchement je m'impressionne desfois.

je rentre dans le cliché blasé de la provocation, et je me dérange. Je suis dépendante. Gare. bus n°10,20,30,40 ou 45. gens, personne, foule. Et je subis chaque mouvement, changement, absence.

Je me tortille comme un ver luisant qu'on voudrait empaler, éviter les agressions inutiles. leurs bonjours naifs m'arrachent de mon cocon emmitouflé, barricadé, avec une violence qui leur est incomprehensible.

J'aime son petit gilet, son chapeau et sa gueule morte. Et Paf. d'un coup. je l'ai tué.

Nan c'est pas vrai. C'est juste que j'fume une clope, je m'emmerde et puis c'est tout.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
L
Héhé !!! j'aime bien l'impression de ce ver luisant qui se tortille empalé par des mots - Merci pour ce moment dans ton monde - A+ peut-être<br /> Valériane dit Valy
Publicité