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NullE PaRt
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14 octobre 2008

- Comme un coup d'gueule à la con -

Le texte qui suit n'est pas de moi mais de Mel [ http://midway.canalblog.com]

*Normalement ça aurait dû me passer, comme les dauphins et le cirque mais rien n'y a fait. On a tenté une première fois de me dissuader en me collant une paire de ballerine et un tutu. Il suffisait de me voir planqué sous les étagères, les bras entourant mes genoux, en pleure. J'ai haïe cette période. Alors quand au centre aérée on proposait une  ballade à poney pour ceux qui n'en avaient jamais fait, je levais tout le temps la main. J'étais une menteuse mais déterminée.
Le jour où j'ai été contrainte d'arrêter la danse, j'avais 8 ans. Ma mère m'a demandé ce que je voulais faire. Il parrait que j'ai répondu méchament "bah tu sais bien maman." Normalement ça aurait dû me passer, mais rien n'y a fait. Alors quand aujourd'hui, ce connard de radiologue me dis que j'ai le dos bousillé à 18 ans, et que l'équitation n'arrange rien, bien au contraire, j'ai envie de lui craché à la figure. Je n'arrêterais pas. Jamais.

Il suffit d'écouter cette musique pour se dire que ces plaines me verrons galopper un jour. J'ai envie d'y aller. Maintenant.  Dix ans après, la morphine ne descend toujours pas. Alors je rêve.  Marie dit que c'est un truc de cavalières, que personne d'autre ne peut comprendre. Elle n'a peut être pas tord, c'est si dur à exprimer. En tout cas, je vais briser ma cage de 13m2 et m'évader loin, là-bas.  J'ai envie de liberté. Si vous saviez comme ça peut faire du bien d'être sur le dos d'un tel animal. De serrer les jambes et de sentir cette force vous soulevez de terre. Si vous saviez tous les papillons qui s'échappent de votre ventre, lorsque vous planez au dessus d'un obstacle. Le temps parrait suspendus en plein vol. La poussière se colle sur vos lèvres, son encolure s'humidifie de sueur et les plaines s'étendent devant vos yeux.Les sabots frappent le sol, la cadence se fait rapide, et l'animal souffle de plus en plus fort. Les naseaux dillatés, il laboure la terre de sa puissance élégante. Vous galoppez ensemble, droit vers l'infini. Rien ne semble pouvoir vous arrêtez, il est parti, lui et son instinct naturel dans une attitude de fuite exitante.  Les doigts se déserrent et filent sur les rênes, ses oreilles pointées vers l'horizon, c'est une masse vivante qui vous emporte, une impulsion de vie. Si vous saviez le bonheur simple que cela procure.   Il y a aussi cette inquiétude omniprésente de perdre le contrôle, tout en ne voulant surtout rien retenir. Un paradoxe qui vous parcourent le corps d'agréables frissons. L'immense inspiration que la vitesse vous jette en pleine figure le rend heureux, et vous aussi. C'est un grand retour à l'espace primitif. Et a cet instant précis Vous partager avec cet animal le rare sentiment de liberté qui puisse exister sur Terre. Avec eux on se sens vivre, on partage des instants unique entre homme et animal. Quitte à crever au moins crever de ça, Alors non je n'arrêterai pas. *

En lisant , je me suis dit "enfin". Enfin je trouve les mots. les vrais mots, les bons. Sans virer cliché, sans virer cucu. Alors j'ai répondu:

Ah!! oui effectivement t'as eu raison de me faire lire ça.. tu décris trop bien ce que tu ressens, ce que je ressens, ce que tout ces autres concernés ressentent. t'as mis les mots sur les choses. Sur ce sentiment étrange. Quand face à la noblesse de l'animal, à autant de sincérité, de bonté, de vérité finalement, tu te sens vraiment petit au milieu tout ça, et tu te dis que toi en tant qu'humain , face à ça tu vaux rien. t'es minuscule..même sur son dos t'es minuscule. c'est le don que l'animal fait de lui même, c'est grâce à sa volonté de te satisfaire, grâce à ces quelque minutes de liberté qu'il t'offre, que tout d'un coup tu te sens vivre, et tu peux le dire, même le crier, tu vis.
Je trouve ça dommage que cette passion fasse cliché, qu'elle se réfère à celle des dauphins (lol par exemple) c'est perçu comme un rêve de petite fille capricieuse. c'est vu comme quelque chose de cucu-la-praline. Mais pourtant c'est bien loin d'être ça. et je pense très sincerement que les gens qui en rigolent n'ont rien compris. les gens qui se dise en quête, au milieu de ce monde pourri, d'un brin de sincérité, de nature, de vérité, d'humilité.. Ceux là qui rigolent de moi, de toi n'ont vraiment rien compris.

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Commentaires
M
rrrooo :D<br /> <br /> Merci cocote. Tinquiete l'équitation est un art qui ne peut etre comprit et apréhendé par tout le monde.<br /> <br /> Encore bon annif et dsl pour l'apéro surprise, je n'ai pu venir.<br /> <br /> Plein de bizoux et à bientot !!!
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