11 juin 2008, retrouvé au hasard, toujours d'actualité..

Des heures au bout du fil
Et même le telephone sourit
Et pourtant il suffit d'un instant, un seconde mal prévue
Qui éclatte tout en morceaux de toutes dimentions, qui fait tout valser
par un courant d'air. Amer.
Les larmes ont goût de sel.
J'ai finit par comprendre.
la fille est véxée mais elle voudrait tant être forte, être Elle.
Elle essaie de suivre le fil de la conversation sans y parvenir, elle panique secrètement.
Ses mots deviennent lourds, mal appropriés.
Le garçon veut la suivre dans sa théorie de la sincerité, seule vérité dans l'Amour.
Alors au lieu de fuir face à ces silences imprévues, il lève la tête plus haut, sourit de plus bel.
Et ça s'entend.
La fille, face à ce desordre et cette disproportion entre leurs deux réactions, est doublement véxée.
elle voudrait tant être forte, être Elle.
Elle fait semblant, et en même temps n'a pas envie.
Puisque sa théorie c'est que la sincérité est la seule vérité en Amour.
Alors elle pleure.
Le garçon le sait.
Mais malgré lui et sa volonté de bien faire,
dit qu'il doit manger parce que ça va refroidir et qu'il doit la laisser.
Qu'il est désolé mais qu'il doit la laisser.
Alors la fille se dit qu'il n'a vraiment rien comprit.
Qu'elle pensait être tombée sur un mec qui la suivait,
Qui la croyait.
Quand elle pensait que c'est la sincérité qui est la seule vérité en Amour.
Et qu'il en prendrait, des risques pour elle.
Qu'il oublierai, qu'il en baverait pour lui plaire, pour la voire sourire, fière de lui.
Tout ça pour croire que la sincérité est la seule vérité en Amour.
Mais puiqu'il fuit.
Puisqu'il fuit.
Tout est different.
Oui, tout est à revoir.
Tout est à refaire.

Des heures au bout du fil

Et pourtant il suffit d'un instant, un seconde mal prévue
Qui éclatte tout en morceaux de toutes dimentions, qui fait tout valser
par un courant d'air. Amer.
Les larmes ont goût de sel.