mes fringues usées
Tristesse éphémère un peu perdue
Dans les remords et les regrets
Apeurée au fond de la foule
J’ai décidé, je me tairai.
Insensible à ces regards
Oui, moi qui ne suis plus rien
je me suis posée au fond de la gare
J’ai du fumer tout mon destin
L’amour ne me dis plus grand-chose
Tous les jours je noirci ma vie
J’inventerai mon overdose
Et je crèverai au fond de ma nuit.
Tourmente tu me dois tout
Et nous deux, ou en sommes nous ?
Malade de trop penser
Ma ballade est terminée.
Il viendra le beau jour
Ou j’irai sereine
Lire un bouquin d’amour
Assise au bord de la Seine.
Ce bordel va trop loin
Toutes mes fringues sont usées
Comme mes lambeaux de cœur
De sentiments déchirés
Ou sont mes vrais amis ?
Ceux sur qui j’ai craché
Sur qui je m’appuyait
Mais que j’ai rejeté.
J’ai oublié mon nom
Lors d’un de tous ces soirs
Et même d’où je venais
De nulle part, nulle part…
Marine