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(…)Et tout à coup, j’ai eu envie de pleurer. Des larmes chaudes, douloureuses. J’ai peur de ce que je deviens. Parce que je fonce dans le mur les yeux fermés alors que j’ai le choix, moi, de pouvoir les ouvrir. Peut être parce que je ne préfère pas les ouvrir. Parce que je ne suis pas une courageuse, enfaite. Et que, saisir tout ça en même temps dans mes mains, une bonne fois pour toute, c’est trop dure. C’est pourquoi je te regarde, rongée de remords. Pourquoi j’ai osé faire tous ça ? Et moi seule, sait que j’ai voulu faire du mal… à toi ? A moi ? Oui à toi… à moi. Malgré tout ce qui s’est dit sur nos deux mains croisées, l’incohérence de toute cette histoire se dessine peu à peu, de plus en plus. L’erreur. Le grand n’Importe quoi. Je me sens emplie de honte, rongée jusqu’au bout des ongles et j’ai si peur qu’on le devine qu’elle devient haine. Je te hais. A en crever. Je te déteste. Chacun de tes gestes m’écœure, me dégoute. Partagée entre ces regrets si tenaces et ce sentiment de trahison. Oui, tout vient de changer encore une fois, non, tout s’embrouille. Est-ce qu’il y a une victime dans tout ça ? Et alors, qui a pris son rôle ? Je crois qu’on se fait niqués tous les deux au final. Non, enfaite je crois que TU t’es fait avoir [par moi…) Ainsi que moi-même dans mon propre jeu. Pauvre mec, lamentable… La pitié me donne la nausée. D’un coté qui a abusé de mes états d’âmes, j’étais bien trop perdue. Oui mais, t’en savais rien, absolument rien Espèce de lâche. C’est dégeulasse. J’y comprends plus rien. C’est vraiment moche. De repenser à des instants qu’on aurait voulu magiques, ou l’on a tous donné pour les nommés sacrés et qui malgré tous ça se transforment en affreux souvenirs qui gesticulent dans mon esprit pour ensuite y pourrir lamentablement et y laisser toute leur moisissure. Revoir tes mains sur mon corps ! Sale. J’en ai la boule à la gorge, oui j’en ai la gerbe et tout se met à remuer si fort dans mon ventre. Essayer d’effacer. Soulager mon cœur torturé. Oublier avec un autre. Encore. Je ne suis plus rien. Je ne vaux plus rien. Je n’ai vraiment plus de mérite et il n’y a plus de moi-même…