1 avril 2007
Eh Moi...
Plus aucune force dans les mots, plus d’émotion nulle part. L’écriture traquée. Comme le reste. Moi dans la prison de ma tête, tout ce qu’elle m’inflige. Moi face à la destruction. Vengeance ? Oppression, celle que je déteste, qui fait pleurer et qui se voie sur le visage. On m’arrache à ce que j’aime. Disloquée, un peu toute abîmée qui se traine, les traits trop durs pour moi, les joues creuses , les cernes et le ventre vide. Dégoutée, j’aime en rire un peu, quand c’est possible [étouffe toi avec tes draps, ils ne t’entendront pas…].Merde. Eh Moi, va falloir que t’arrête de pleurer, et de laisser courir la haine dans ton regard, ne leur dis plus jamais « allez vous faire foutre », Nan, Moi vas te faire foutre.
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