Allez, je bouge mon cul.

Que dire. Alors que je suis face à son ordi, à écrire cette merde juste pour me retrouver seule. Je sais plus ou j'en suis, qu'est ce que je fais bordel. D'ou vient cette envie de vomir toujours aussi pesante depuis hier? de Moi, de ma foutu merde ou juste de sa chambre trop empesté par la beuh, d'ou nous ne sommes pas sorti depuis maintenant 3jours. Oui, je dors, je fume, je vais au toilettes, j'écoute de la dub et je matte des films. En sa compagnie. J'ai aussi lu son texte, son texte qui m'est destiné. Si, j'ai aussi rencontré sa mère que j'ai déjà rencontré. Et sa ptite soeur. Et ses bonbons. J'ai encore envie de regarder Alices aux pays des merveilles, completement déchirée, parce que malade. ou malade parce que déchirée. Je sais plus. Même le sens dans lequel les aiguilles tournent. Grand plongeon dans le passé, puisqu'on ne sait plus lire l'avenir. A cause de Moi. Et de ma foutue merde. J'ai la gueule en vrac, je galère avec la barre d'espace de son putin de clavier et il s'amuse à me filmer. Souvenir. Effort de [de]concentration surnaturel. Tout à l'heure, on file chez le coiffeur, pour lui, pour en faire un vrai ptite gueule d'acteur, de mec qui kiffe se prouver à la vie. Puis on ira bouffer à 16h du midi, pour moi, juste parce que c'est mon idée, de faire comme les vrais couples, ceux qui kiffe se prouver à la vie. C'est vrai que notre fierté, on l'a dans le cul à tous les deux, exibisionistes décalés. Rira bien qui rira le dernier. Je prévois sa vengeance. Quoique ça aurait put être pire, hier j'ai eu mes règles. vengeance modérée. mais il a prèféré sacrifier sa haine pour notre bonheur partagé. Quel chou. Drôle de séjour, mais c'est la vie. petite garce.

Allez, je bouge mon cul.