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NullE PaRt
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5 janvier 2008

Mille voeux je vous souhaite

Tout le monde parle de  l’année 2007 comme une année de découverte sur soi-même. Pour moi quedal. C’était juste une année de plus à m’enterrer dans des pensées et des chagrins sans fin. La suite de 2005. 2006 étant l’apogée du Moi, Je suis enfin retombé au sol en cette année 2007, je me suis gentiment écrasée en retombant sur mes pattes. Achevée. On passe à autre chose. Eh oui. 2008. Place au progrès, à la nouveauté. Ah si c’était aussi facile. Si je savais me laissé croire qu’un jour, aussi insignifiant que le 1er janvier, dans le fond, pouvait mettre fin à une année. A une année. A une période. Une séquence. Un truc débile qui veut rien dire. Qu’on a créé pour ne plus avoir peur du temps. Et pour tellement de chose encore. Soit. Imaginons. L’année 2008 est un tournent. Ok je me laisse croire


Nouvelles Perspectives, et nouvelles résolution.
Laisser mon cerveau en ébullition au repos
Vivre à fond quitte à faire de la merde, c’est toujours mieux que de ne pas vivre du tout
Oublier son chez-soi pour recommencer à découvrir
Ne plus avoir peur du temps
Avaler la connerie du monde dans mon sourire

J’ai passé une semaine géniale et hors du temps.

Juste en jouant à Bomberman au milieu de la nuit, en s’enfumant le cerveau sur la terrasse, en apprenant à rouler à la grosse Vuvu, en oubliant de réfléchir, en s’achetant deux robes trop in the mouv, en trainant mes groles sur les pavés ensoleillés du Sud. ça me manque déjà. Et j’me dis que la routine infernale va bientôt se remettre en marche. S’agglutiner comme des moutons perdus sur le trottoir ou entre deux bâtiments, au milieu des clopes qui se consument et des sourires hypocrites. Pour rentrer, se sécher les fesses sur une chaise, dans une salle ou on se marche dessus pour avoir raison, sous les rires qui nous cachent. Et je vais me demander ce que je fous là, dans le fin fond de cette absurdité ou l’on écrit des chiffres et des méthodes sur du papier pour croire qu’on est intelligent. C’est vrai que je ne vaux pas mieux, à prendre la fuite avec mon baluchon pourri sans savoir ou je vais aller, et en ayant la prétention de croire que si eux, ils ne referont certainement pas le monde en restant assis à rien faire à part subir, moi peut-être je le referait. Pour moi. Dans ma tête. À ma manière. Et je préfère rester naïve. Car on crève, si on analyse toutes ces choses, en profondeur, on crève. Moi je comprends les gens qui deviennent fous, je comprends qu’un moment dans leurs p’tites têtes, y ai un truc qui pette... Quand t’es même pas foutu de pouvoir adhérer, supporter ce système là, aussi carré, aussi bancal. Bref, on fait ce qu’on peut, hein. Et surtout, on se la ferme.

J’ai la tête qui éclate
J’voudrais seulement dormir
.

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