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NullE PaRt
NullE PaRt
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15 janvier 2008

mais je ne l'aime pas.

Le présent n’a pas d’odeur. Il veut nous faire croire ce que nous croyons savoir. Ce que moi je sais savoir quand je pense. Quand je crois penser, surtout connaître. Quand l’Inconscient me ridiculise. Sans comprendre les conséquences des choses à double-sens. Moi. L’Inconnue. Ma ville se perd dans toutes ses rues. Dans l’agonie, l’espoir que de nouveaux jours viendront. Le Moulin tourne et le Rouge coule. Goutte à goutte. Et on s’en sortira ou pas, coute que coute. Le passé est ravageur. Momie de peurs et de complaintes, je me fonds dans la tourmente. Dans la rage et dans l’étreinte. Des rêves meurtris, ma sourde plainte. J’ai oublié pardi, vieux paradis. Fou de croire à rigoler. Alors je pari. Pari pourri. Et c’est finit. Paris pourri je vous l’ai dit ! Le trésor, caché sous mon grand manteau. Que je ne vois même plus. Moi-même. La folie m’a épargné, mais je sens encore son souffle chaud le long de mes reins. Le Futur, prestigieux, provocateur, prétentieux, un peu moqueur. Se fout de nous, de toute évidence. Choses perdues à double-sens. Mais c’est juste qu’on se promène. Mais tant pis on tente notre chance. Quand même. Alors pardon, si moi et mon mal être, je vous offense. Nous vous prions d’implorer ma seule clémence.  Sourire en coin, pupille cachée .J’me bar. Pas trop loin, je suis plus sur terre. Mais j’me bar. On s’en tape. Attends. Depuis le temps qu’on se tape des bars. Minuit sonne et on s’en tape. Depuis le temps qu’on se tape des barres. La nuit tombe, putain, même la bas. Alors… Il se peut que je rigole. Car on vit tous à notre façon. Certains sont cons, d’autres font semblant. A leur façon d’être intelligent. Plus rien ne m’étonne mais je crois en moi. Quand je serais Reine ou plutôt Roi. Quand je serais Moi. En haut de la scène, ma drôle d’arène. Ébauchez-moi. C’est beau chez moi. Mais vous verrez quand je serais Roi…
A ciel ouvert et étoilé. Je veux voir des chevaux courir, des lions rugir, les autres jongler. Comme dans les rêves de petite fille. Un monde sans frontières avec comme rempart l’indifférence, la différence. Drôle de Nonchalance. Et avec des numéros, hein, des vrais de vrais! Pas ceux qu’on nous inscrit sur la peau. Pas ceux qu’on trouve dans certains hémisphères, rue Arsène d’Arsonval, et encore moins ceux qui te laisse pourrir entre 4 murs. La suite ne dépend que de moi. J’pourrai aimer cette optique là. Mais je ne l’aime pas.

Et en rêve, j’me vois flamber au fond de la rue. Moi l’inconnue. J’me vois mourir pour tout refaire. Quand j’en suis fière. Inonder mon visage parce qu’une partie si minuscule de ma tête est en inadéquation avec le reste. Avec tout le reste. Mais vu que faut pas s’en faire parce que le mélodramatique, ça ne sonne plus bien. Je me retiens. Ou je fais comme si. Toi, si tu craches, vas-y. Si tu te caches, tant pis. Mais, Si tu me gâches..  Le train va rentrer en gare et le paysage, pour une fois, je m’en fous, « les sanglots longs des violons de l’automne, blesse mon cœur d’une langueur monotone ».

L'ennemi se forme peu à peu devant mes yeux. Et quand il sera vraiment là, je pourrai lui dire FUCK et ce sera cool. en plus j'me suis entrainée. j'vais pas le louper.

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