Demain.

Je suis bien. C'est cool. Sans vision d'avenir. Je voudrais me souler la gueul et écrire quelque chose de potentiellement interressant. Quand tout ça sera enfin finit je finirai ma pièce secrète, je consrtuirai ma cabane, celle que j'ai toujours voulu en rêve, dans le noir de sous mon lit qui me faisait peur gamine. Et je fumerai fumerai fumerai à perdre conscience de Moi, de la pendule qui gueule, de la fausse gueguerre qui éclate dans mon jardin, de ses absences à demi-mal-répétées, de ses yeux qui se ferment desfois, de l'avenir qui refuse de se dessiner, et des souvenirs qui s'effacent malgré ça. C'est presque parti, je le sens. La terre ronfle, les coeur s'enflamment, certains se crâment au milieu de cette agitation. les ambitions s'envolent et ce tourbillon me fait perdre la tête. Alors je divague ou j'essaie de m'en foutre. Même que j'arrive plus à faire semblant.

Je m'envole
Quand mon coeur, il reste à terre.
J'voudrais bouffer mes souvenirs
Et qu'ils y restent au fond de mon bide.
Quand ses pupilles me fuient.
Aucune alternative à envisager
Plus qu'à mourrir oui, à rêver.
Regard et opression
décriptent mon nom.

J'ai perdu mon fantôme, mon roi
Et toutes ces choses
J'ai perdu mes clopes, mon Moi
Drôle d'oubli, mon overdose.
Pas d'histoire de sentiments
J'ai oublié alors je mens
le réel me rattrape
M'emporte dans son tourbillon
Si vous saviez comme je m'en tape
De vos ambitions à la con.
Chez moi tout est mort
Pupille jaune, vis sans espoirs
Cri en silence, vis sans histoire.
Esprits. Hantez moi
Je prirai comme dans ma tête.
Je suis seule, venez en moi
A m'inventer cette drôle de fête.
Avec des cendres sur la peau
Et cette fumée evanescente
J'en ai brûlé mes derniers mots
Drôle d'oubli et douleur lente.

Si il me rattrape
Je jouerai avec moi même
Jeu absurde à cran d'arrêt
Mais au moins je me rattraperai.
Le jour m'en veut
Je n'en veux plus
J'veux plus savoir
J'veux du cauchemar
A envisager, aucune alternative
Marcher la nuit, par un rêve flou
J'ai dans la voix quelques notes plaintives,
Perçantes, comme le cri déchiré d'un fou.

Comments

[clairette]

longtemps que je n'étais pas venu faire un tour vers tes pensées... tu me manques..enfin non, les délires, les discussions me manquent avec toi et Tifenn..j'ai hate de repasser un moment ave vous, car plus le temps avance, plus j'ai la sensation que pleins de choses m'échappent, et vous glissez entre mes doigts..c'est sans doute le fil conducteur des choses, mais quand même ça fait tout drôle, de penser a vous en me disant que ce n'est plus pareil.. je t'embrasse,rendez-vous au 31 juin, le midi, barbecue et canoé, on f'ra nos femmes de 30 ans qui se retrouvent pour un ptit repas!lol