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NullE PaRt
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15 avril 2007

3 vies plus tard.

Des larmes amères. Putin qu’est ce qu’il se passe dans ma tête ? En équilibre sur une balance. Peur de la fin ? Evasion, près de ce jugement dernier. Mais la fin de quoi ?de moi… Moi d’avant ? On s’en fou, y a moi maintenant. Moi. Indécision impossible et pourtant… Tout ce qui est flagrant au passé est beaucoup plus influent au présent. Voulant juste vivre sans pudeur, je ne veux pas d’une cause béate, d’une réponse au pourquoi du comment, j’aime, tue et vie seulement. On me voit comme telle, l’illuminée que je suis, j’aime les fous, j’en fais parti.

Je fais même des rimes. Ça me ferait une nouvelle chansonnette, peut être. Et si un jour on m’écoutait parler, immobiles, envoutés. J’ai des notes dans la voix, qui me pince les nerfs quand je respire, quand je me tais. Je [On] me nourris des autres, chaque bruit me donne des spasmes de bonheur et des élancements délirants dans tout le corps.

Comme je lui ai expliqué, quand il m’écoutait à peine : je ne bois plus de Rhum, j’en ai trop bu {Quoique..Pas plus que du sirop de menthe mais comparés aux dangers qu’il implique…} et la potion ne faisais pas effet sur moi. Un jour je l’ai mélangé avec le jus abricot-pêche qui est dans mon frigo depuis que je suis môme, comme mon élixir de vie [comme le Nesquik]. Et voire mes deux vies se mélangées dans mon ventre m’a dégouté au point que j’ai recraché le tout dans mes mains. Maintenant quand je bois mon jus de fruit, je ne peux éviter de me souvenir du goût si délicieux et désagréable du Rhum. Comme punit. J’ai plus jamais bu, aucun des deux, jusqu’à cette nuit là, quand [presque] touts les corps me désirait. Quand t’était à coté de moi, sur le canapé et qu’on jouait comme des gosses. Que JE jouais comme une gosse. Fallait bien équilibrer la balance, je buvais du Rhum. Depuis toujours on n’a pas sur me ranger quelque part, sort triste et privilégié. Je suis resté enfant dans mon ptit corps de femme, ou est-ce le contraire ? Enfaite on s’en fout.

Je suis un cliché, celui que je déteste. On s’amuse à tracer ma vie. Je suis comme ça car ya eu ça, si je fais ça c’est à cause de ça. Le fameux Pourquoi-du-Comment. Ils savent qu’ils se trompent. Profondément instable alors que je pourrais tout avoir. Tout ne m’intéresse pas. Ils se reposent sur des critères à respecter. Je suis folle, malade, tarée ou artiste. C’est ce qu’ils jugent contraire de « normal »… Que veux dire normal ? Quelque part c’est ce que je cherche, absurdité abstraite, Moi j’ai même oublié mon nom, de peur de me mélanger à ce monde. Par contre, eux il m’en donne un. Et je m’amuse de les voire se prendre dans mes filets. Certains se croient fort mais ne peuvent me regarder en face, puisqu’ils devinent à peine le fond de mes yeux, univers étrange.

Je réfléchi trop vite, plus encore que je ne parle. Mon cœur tourne, se retourne dans ma poitrine, à 200 à l’heure. Je cours sous un soleil nocturne et je dors en fœtus, en pleurant d’un œil. C’est ainsi depuis longtemps, des milliers d’éternités avant même que je n’arrive ici. Ils ont tord de croire que je me défonce démesurément. Desfois, je pleure, juste dans ma tête mais tellement fort que j’ais l’impression de hurler de douleur, mon sang s’arrête de noyer mes veines, mon corps se crispent, cette boule dans ma gorge, elle va m’étouffer. Non. Je respire. J’ai pleuré, sans larmes parce que ça je sais plus le faire mais c’est fini. Je sors de ma cachette et je l’ai découvre heureux. Tout ceci n’est qu’un bref soulagement dont je profite comme il se doit, je mords dans chaque folie qu’ils m’offrent, et je garde leurs sourires et les vibrations de leurs rires au fond de moi. Je suis heureuse à en perdre connaissance, à tomber lentement dans ce gouffre d’euphorie. Il m’arrive même de leur mentir parce qu’il ne comprenne pas. Ils croient que j’ai pris quelque chose, alors que souvent j’ai pris beaucoup moins qu’eux même ont pris. Je suis seulement heureuse.

Je ne me voile pas la face sur cette chose qui leur fait tant peur, il m’arrive effectivement de me laisser aller, mais ce ne sera jamais grâce et uniquement grâce à ça. Alors pourquoi ? Comme on me la si souvent demander. Eh Bien parce que.

Mon cerveau est plus qu’intelligent, je suis capable de voire la vérité des choses, de deviner des rapports et des associations entres certains éléments, à comprendre ce que même une vie entière n’aurait pas suffit à me dévoiler. Je t’ai expliqué mon rouquin, que c’est comme l’alcool. Il a ses soûlards qui titubent très tard au bar et ses gourmets qui savent se délecter d’une bonne bouteille. Evidemment tout est beaucoup plus lent, et moins dangereux, si l’on compare, mais c’est tout comme les effets… Comme on dit on ne peut pas avoir le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière (c’est ça Tifenn ??). Comme je t’ai dit «Moi, je suis peut-être une droguée, mais une droguée sérieuse. » Sans excès, maline, prudente. Pas comme ses abrutis qui picolent mal dont tu fais peut-être parti. Ça ne doit pas te faire oublier, ni te rendre plus heureux, sinon t’es dans la merde.

[Ce passage a servi entre autre à illustrer cette phrase qui m’a écrasé au fond de mon siège « avec ces pilules qui content des histoires dont mes semblables raffolent. Et qu’elles étalent à l’aide de leurs khôls sur des blogs dénués de lumière. Moche. » Sans savoir ou me placer. Voila, maintenant je suis coupable, hOp rangée dans une petite case.]

J’en viens à ce quoi je voulais en venir depuis tout à l’heure. Ça fait quand même une heure que je tourne autour du pot. Je me suis demandé pourquoi mon dernier texte remplie d’un je-ne-sais-quoi étrange, de tous ces mots, ce vocabulaire Marinien (on dit bien Verlainien…) avait comme titre ton nom. Pourtant t’as du être la personne à qui j’ai le moins parlé cette nuit là. Navrée de m’être trompées sur toi. Si on disait que je ne suis pas encore convaincu… peut-être tu saurais me prouver que j’ai eu tord.

Je sais pas vraiment si je dois le caser là ce putin de texte, je vais passer et repasser devant jusqu’à qu’il devienne insignifiant, comme j’ai fait avec tous.

« Sourires hypocrites
Des fronts froids et blêmes
Sentiments qui crépitent
Ma petite bohème.
Comme tombée dans le vide
de ses grands yeux
Engloutie par la nuit
Qui avance pas à pas
Je me fraie un chemin
Entre espoir et vengeance
La gueule déboitée
Ruelle de la Chance
Sous mon lampadaire
Moi je vivais heureuse
de quoi me flinguée
Avoir la tête creuse
L’Insomnie voguant
Dans notre écriture
Nos chansons à la con
Et nos grande allures.
Juste pour dire
Qu’on était en plein cœur
de cette voix aux mille couleurs
« En travers les néons
Dans la méga cité… »
Manque d’inspiration
Bordel incessant dans mon cœur
Déclenche des tempêtes
Folie de douceur.
Je suis bien seule
Au fond de moi-même
Autour de moi
Que des fronts froids et blêmes.
»

Interrompue, par la fatigue, un rêve les yeux ouvert, scotché à l’écran. J’ai rêvé de Toi. Alors j’ai voulu t’écrire un foutu message.

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Commentaires
T
ptin g tp mis de la merde !!!
T
[Ce passage a servi entre autre à illustrer cette phrase qui m’a écrasé au fond de mon siège « avec ces pilules qui content des histoires dont mes semblables raffolent. Et qu’elles étalent à l’aide de leurs khôls sur des blogs dénués de lumière. Moche. » Sans savoir ou me placer. Voila, maintenant je suis coupable, hOp rangée dans une petite case.] <br /> <br /> hola senorita, désolé de casser ton trip mais en fait cette phrase ne s'adresse mais alors absolument pas à toi ! les pilules en question sont plutot les anti depresseurs dt se gavent les pseudos suicidaires-anorexiques qui pulullent sur internet. jte mets pas ds une case et j'ai bien trippé sur ton texte. c vraiment hyper interessant d'avoir la vision précise à un moment donné des gens, sur un fait. ce que je veux dire c qu'on a tous nos idées en tête sur telles ou telles choses et c vachement interessant de les confronter dans la plus pure sincerité. meme si cette derniere n'existe pas evidemment. on joue tous le meme jeu, et on est persuadé d'être le seul personnage conscient des regles. on est tous des pions Marine, autant toi qu'une autre. même si j'ai tords car je peux pas savoir. personne ne peut vraiment savoir. <br /> <br /> les gens qui prennent du speed m'énerve juste parce qu'ils sont terriblement égoistes et égocentriques. ils sont seuls dans leur bulle et veulent des milliers d'yeux posés sur la parois de cette sphère ou le son est tellement amplifié.<br /> comme ceux qui ont l'alcool mauvais.<br /> ou comme les fumeurs de bédos<br /> ou comme des gens qui ne prennent rien du tout.<br /> tout simplement parce que ça reveille juste des partis plus ou moins enfouis en nous. mais ce n'est que lorsqu'on assumera totalement c côtés de soi que les trips pourront être vraiment commun.<br /> <br /> c une reflexion totalement subjective et personnelle. en rien ce n'est la vérité, ni ça ne te concerne. mais c'est ce qui me trotte ds la tete alors que je je suis trop perchée. Sur ce, je t'embrasse parce que ça fait classe.
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